Fin du moteur thermique : l’Allemagne est contre !

Et si d’ici 2035, nous n’utilisons plus de voiture à combustion thermique ? Et si on se lançait enfin vers une démarche plus respectable et qu’on s’orientait vers des solutions de déplacement plus écologiques ? Si la plupart des pays et des gouvernements se tournent déjà vers cette alternative, certains pays s’opposent encore à la fin du moteur thermique. Découvrons alors pourquoi cette opposition, et quelles sont les solutions proposées.

La fin du moteur thermique : une démarche écologique importante

Le saviez-vous ? L’automobile est l’un des plus importants secteurs émetteurs de CO2. Avec un taux d’émission de 25 %, il se situe en deuxième place, précédé par la production d’énergie et d’électricité qui a 40 % d’émission, et suivi par l’industriel qui a un taux d’émission de 18 %. En Europe, les spécialistes affirment que toutes les 4 secondes, les voitures émettent jusqu’à 1 kilo d’équivalent de CO2 en moyenne ! C’est pour cette raison que les gouvernements se lancent progressivement dans une démarche écologique. Particulièrement pour l’automobile, on se tourne de plus en plus vers les voitures électriques et hybrides en vue de limiter ces taux d’émission.

L’année dernière, la Commission européenne a pris une décision des plus importantes concernant le domaine de l’automobile. En effet, elle a voté pendant ce rassemblement qu’à partir de 2035, les moteurs à combustion seront désormais interdits. Aussi, durant une réunion dans le cadre de la présidence de l’Union Européenne, plusieurs dirigeants et des ministres ont appuyés cette décision. Ces responsables et hommes politiques se sont mis d’accord sur la fin du thermique et favorisent les options moins nocives pour l’environnement.

Néanmoins, un système d’aide d’accompagnement pour les automobilistes et les constructeurs a été envisagé. Pour les utilisateurs, cela leur permettra de s’habituer à l’expérience électrique et pour les constructeurs, ils bénéficieront d’un financement pour faire face à la transition.

L’Allemagne, l’une des plus grandes nations productrices d’automobiles au monde

Cette décision a fait réagir plusieurs acteurs de l’automobile. Il y a tout d’abord les grands constructeurs automobiles comme ceux dirigés par Carlos Tavares. Mais en plus des constructeurs, certains pays se sont également manifestés, il s’agit des grands pays fabricants d’automobiles tels que la France et surtout, l’Allemagne.

Seulement en 2019, l’Allemagne a produit environ 4.7 millions d’unités de voitures. Elle exporte par la même occasion un nombre exponentiel de voitures chaque année. Ce pays produit la plupart des voitures les plus populaires et les plus prisées au monde. Parmi les marques allemandes les plus connues, on peut citer par exemple la marque : Volkswagen, BMW, Porsche, Audi, Mercedes-Benz, …

Cet éventuel changement risque alors d’influencer le marché et le monde de l’automobile en général dans le pays.

Le carburant de synthèse, une alternative acceptable

Le gouvernement allemand a pris des mesures concernant la protection du climat. Il a déclaré que d’ici 2030, l’Allemagne réduira les émissions de CO2 à 65 %. Ils ont aussi pris l’initiative de faire une Allemagne neutre en carbone d’ici 2045.

Si l’Allemagne n’accepte pas la fin du moteur thermique, il est cependant favorable concernant le carburant de synthèse. Il s’agit d’un carburant obtenu grâce à un procédé chimique. Pour sa fabrication, on n’utilise plus du pétrole, mais des matières premières composées de carbone et d’hydrogène. Cette solution est très prisée en Allemagne, car cela permet de diminuer le taux d’émission de CO2 tout en continuant d’utiliser des voitures à combustion thermique. Plusieurs industries de l’automobile travaillent déjà dans ce projet.

Reste à savoir si cela sera assez convaincant pour abolir la décision concernant la fin du moteur thermique.